"La Littérature est morte. Vive le téléphone !" 03.09.02 - THierry THéolier

29.10.02

Depuis cet article les châtons, constatant que la télévision n'était pas
prête pour le renouveau qu'elle attend, se sont métamorphoser en pushers.
Et est né le Parisian Pushers Crew.
Pour toutes adhésions spontanées, prenez contact

Voilà le texte qui résume l'esprit de cette nouvelle association parisienne
qui a pour volonté de faire que Paris brille par son talent, pour que le
culte du talent soit remis au goût du jour dans notre capitale...
Believe in the Parisian Pushers...

Parisian Pusher : Parisien habité par une force surnaturelle, le talent,
ayant tendance à engréner ses contemporains dans les brèches qu'ils viennent
d'ouvrir.

Depuis 1997 à Paris émerge une nouvelle génération de Parisian Pushers. Ils
ont entre 20 et 30 ans et ils sont la génération montante, celle née avec un
walkman sur les oreilles, celle qui zappe, celle qui mixe, qui copie/colle,
celle qui va plus vite. Comme à leur époque, Jayce ou les conquérants de la
lumière, les Daft Punk, Mathieu Kassovitz, Rastignac, ou encore Joey Starr,
ils font bouger la ville, font avancer de façon créative et intelligente la
vie de leurs contemporains. Ils sont tous talentueux dans leur secteur d'activité
et ils sont tous animés par «La Force» de défendre leurs projets respectifs quoi qu'il arrive.
Ils sont indépendants et ils n'ont peur de rien, ils ont de l'avance et ils comptent
bien ne jamais s'endormir. Ils sont un idéal, une soif de vivre, de jouir.
Car comme dit Sandrine Langlet : « parfois, je croise des gens de 40 ans,
ils regrettent leurs choix dans la vie, ils se rendent compte qu'ils sont
passés à côtés de leur vraie passion, de leur vraie vie. Moi, j'ai pas envie
de ça, je veux m'amuser en travaillant. J'y croisS». Leur culture est
propre, c'est la leur, ils se la sont forger, ils n'ont pas perdu de temps
avec un apprentissage qui ne leur correspondaient pas. Ils n'ont pas
forcément fait d'études, mais ils ont expérimentés, découverts à leur insu,
en se prenant des claques. Le modèle parental, ça fait longtemps qu'ils
l'ont dépassé. Eux, ont une approhe différente de l'existence : centres
d'intérêts, travail et vie privée tout est lié, il n'y a plus de frontières.

Leur famille, c'est aussi leur réseau, leurs amis, des collaborateurs. Pour les
Pushers, travailler est un plaisir sans limite, une jouissance permanente,
peu importe le temps, c'est la création, c'est l'éclate qui compte Ils sont
partout, ils croient en l'avenir, et vous risquez forcément de les voir
exploser dans les mois à venir. Ils avancent sans se retourner, ils courrent
vers demain, ils veulent tout péter et je prends le pari qu'ils vont y
arriver et Paris avance

Voici la liste des premiers adhérants, et ce qu'ils pensent de leur côté
pusher ainsi que leur contact :

Fabien Prade 19.09.81 - Coordinateur de rédaction "Blast".
« Il faut avoir du talent et des idées et en être convaincu»
fabien@blast.fr

Julien Cahn 05.05.80 - Co-fondateur de la MJC.
(consulting/stylisme/événementiel)
«On est plus jeune, plus libre, plus indépendant, y a plus de barrière
d'âge, de langues, d'espace»
juliencahn@lamjc.com

Aldric Speer 26.07.78 - Co-fondateur de Surface to Air.
(Artistic Advisor)
«Je suis payé pour voyager, je rencontre, je travaille, j'agrandis mon
réseau»
aldric@surface2air.com

Dimitri Coste 08.11.77 - Co-fondateur de CosteBros.
(Photographe, cascadeur)
«time will tell c'est ma devise, je réfléchis, je fais, je fonce, et
on verra bien»
dimitricoste@yahoo.fr

Daniele Tedeschi 25.11.75 - Co-fondateur du collectif ON/OFF.
(Photographe, Artiste bohème)
« Petit, j'énervais les gens, parce qu'avec rien, je faisais beaucoup de
choses»
danieletedeschi@hotmail.com

Samantha Bartoletti 21.04.76 - Rédactrice en chef pour WAD.
« J'ai jamais cherché de boulot, tout c'est passé naturellement. C'est une
histoire de chance, de bon moment»
samantha@wadmag.com

Sandrine Langlet 14.06.73 - Co-fondatrice de Kung-Fu Yoga.
(Artiste multi-média)
« Je préfère en prendre plein la gueule maintenant et vivre bien
après»
contact@kungfuyoga.com

Maud Geffray 25.06.75 - Co-fondatrice de Scratch Massive et Chateau Rouge.
(Dj/Producteur)
« On est pas là pour s'emmerder, keep on working»
maudgeffray@hotmail.com

Virgile Bramly 21.06.80 - Comédien.
« Je crois au destin et j'ai confiance en moi»
dirtyvirgile@yahoo.fr

Romain Gavras - 04.07.81
Kim Chapiron - 04.07.80 - Fondateurs de Kourtrajmé prod.
(Producteurs/réalisateurs)
« On a envie de te citer le mythe de Sysiph, c'est l'histoire de ce mec qui
tous les jours pousse son rocher en haut de la coline, mais le rocher
retombe toujours, alors il remet ça! »
Kourtrajme.com

Donatien de Sade - 20.06.75

Laure Rivière - 17.04.78 - Rivière de Sade
(designeur)
« tu sais c'est de la créa, si tu commences à te mentir à toi même, t'es mal»
d2sade@yahoo.fr

merci d'avoir tenu la lecture jusque là.
Bisous et à bientôt.
J'attends vos remarques.

ET FAISEZ TOURNER !!!!

MERCI

Xavier Faltot

DONE

TH
Un artiste n'est jamais libre vu qu'il est sous l'autorité de son ego.

27.10.02

Certains médiatisent de l'art contemporain objectal (matérialité) pour
pouvoir remplir le frigo (subventions) moi je médiatise de la "part maudite"
sur Internet et c'est les assedics (subventions plus démocratiques : voir le
manifeste édité chez Léo Scheer "contre le travail" et aussi les textes du
Syndicat Potentiel) qui me" nourissent" (préfère quand même les bons textes)
bref, je me suis émancipé du travail-revenu (ancienne génération) quand
j'étais éclairagiste (statut intermittent) ; ça déconstruit le rapport avec
le travail et la dépendance à un patron/entité/institution. Je suis devenu
maintenant "intermittent de la sociéte de la tendance" et je ne prends que
des boulots de présence pour garder la tête libre et un art libre
autodiffusé par/sur Internet.

"La révolution a eu lieu mais vous vous êtres trompés de project-ils"

De plus, il ne faudrait pas confondre "artiste maudit" et "artiste libre". ça me
rappelle le texte d'Anne-Marie Morice sur Bobig... Antoine Moreau (par
exemple) est un artiste libre et très peu exposé qu'on pourrait presque
qualifier de "maudit" dans un certain contexte, non ? Le problème c'est
qu'il n'a rien à exposer ; toujours le problème de l'objet d'art alors si
"Oublier l'expostion" (titre d'un special ART PRESS), c'est surout oublier
"l'objet", la marchandise en somme (Warhol l'a épuisée et ce n'est pas les
confitures d'Hybert qui va me "nourrir" (à part mon snobisme mais chu devenu
antisnob grâce au selfmedia). La "liste des bonnes actions"* était une sorte
de liste avant-coureuse du phénomène médiatique d'Amélie Poulain en incluant
le spectateur dans l'oeuvre (action) et l'écran était la vie (...) et non
un truc "christique" comme Anne-Marie Morice l'avait "stigmatisée" (sic).
Bien que Dantec aura bien boosté l'affaire christique, il y a eu "bonnes,
mauvaises et action manquées" un triptique qui nique tout... et surtout
Nieztche ta mêre.