"La Littérature est morte. Vive le téléphone !" 03.09.02 - THierry THéolier

3.8.02

02.08.02 / COMIN'AOUT de Carl de Canada et Kader Attia au Musée d'Art Naif.



Endroit incroyable/couloirs backrooms autour des dance-floors complétement oniriques,
dignes d'un Lynch ou d'une Breillat - cf : la scène du rêve dans "Romance"(manquait plus
qu'une TOOZ avec HPG). Son impeccable/surtout à l'entrée. Les lights au poil/robotscans
réversibles/manquait peut être un peu de smoke-fog, histoire de D-réaliser encore + l'espace.
Niveau figurants : people populaires et du peuple impopulaire. Seule ombre au tableau : les
prix au bar. Faudrait qu'ils les cassent mais bon chu mal placé vu qu'ils m'ont invité.



photos : nom (en stand by)
Baisé 1 fois
Branlé 3 fois

keskonfaitcesoir ?

"Boire du lait avec du miel" ELLE me répond.

NIET.

sorti direct retrouvé Dabug
pour la teuf de Carl de Canada et Kader Attia au musée d'art naif

rentrés à l'oeil
avec conso vodka

(ration polonaise)

dance
dance
dance

then walk by night
boulevard de la chapelle

lumières

Gare du Nord
les trains...

comme des animaux.
Incubation rentrée 2002/ Code__RAGE/
/System__Réseau Parisien Littéraire/
/Booster____Rosé d'Anjou/
/Back-up_____Aurore Victoire/
Le processus du tampon renvoie directement au dispostif médiatique du Loft. "Avant tu n'es rien, après tu es lofted".

2.8.02

FIGHT la liste maniako dépressive.

Extraits : Visualisation des réseaux sans fil. Il y a 70 dix ans, pendant le grande depression aux Etats-Unis, les sans-abris utilisaient des symboles pour indiquer ou avoir un repas, un lit, un travail. Maintenant, à Londres, des technophiles reflechissent a l'utilisation d'un systeme similaire de symboles ecrits à la craie pour indiquer ou avoir des connexions sans fil gratuites à Internet.
suite "

et la Jet Set elle fait comment ?

Avant j'étais éclairagiste mais l'ombre était trop forte.

La lumière décline
Je peux ouvrir les rideaux rouge

Je sors pour oublier que je sors pour oublier.

site pour Ghost Girl...
FLASHBACK : Jeudi 29 avril 1999.

"J’ai la belle vie. Je me lève avec "La vie de Palace" de Brigitte Fontaine à la radio en pensant que dans quelques jours, ma gueule sera publiée dans Technikart pour accompagner un dossier sur la mondanité et les dandies. (y'a aussi un article dans Elle sur les 100 choses les plus snobs de Paris dont mon tampon ... cool.)

Qui-suis-je ? A cette question aussi basic qu’un caleçon de Calvin Klein, un slogan : "Je suis un jeune homme contemporain."

Qu’est ce que je fais ? RIEN.

A la différence de mes petits camarades artistes qui s’accablent avec la matière et la logistique, je ne produis rien de tangible, pas d’installation, pas de photo, pas de vidéo que je pourrais exposer dans une quelconque galerie (du 13 ème par exemple...), non non ce serait trop long et difficile. J’ai choisi le plus simple, le plus zen : je ne fais absolument rien... MAIS TOUT LE MONDE LE SAIT.

Je brasse du vent. Yves (un autre Klein ) c’était le gaz. Voilà, je fais de ma vie une oeuvre d’art mais comme je suis bien obligé de laisser une trace, j’ai opté pour le plus économique et le moins astreignant : un tampon «Approved by Alibi-art». Coût : 113 frs. J’approuve tout ce qui me plait comme les flyers, les livres et même les gens (people et anonymes).

Ne rien produire demande une énergie incroyable. Certains mettent dix longues années à "percer", moi j’aurais mis à peine une année avec un simple tampon. Quand on tend vers un objectif - le mien, c’est le mix entre le Glam et l’Ordinaire - il y a une forte chance de l’atteindre et même si cela doit entrainer le pire, sa tronche dans un mensuel branché par exemple.

Je branche mon portable Nokia - celui qui ressemble à un briquet - tape mon code - j’ai choisi ma dâte d’anniversaire parce que voyez-vous le portable c’est VITAL - bois un café, allume mon minitel pour lire mes mails. - je n’ai pas d’abonnement à Internet et je tape ce journal sur un vieux PC 386X déconnecté- Je suis « précaire et branché » et ne vise que l’overground.

Mais qu’est-ce que l’overground ? Un concept. J’ai samplé ce mot d’une pochette de cd, une compilation du Queen « Overground dub classics » mixée par Charles Schillings et depuis l’Overground est une rumeur qui court. Un buzz qui pourrait bien rendre obsolète l’underground. Rien que çà. Je ne vais pas vous expliquer l’overground, téléphonez à Ben Sabat, journaliste à Tech’. Il est le premier journaliste à avoir ré-employé ce terme. La deuxième, c’est Virginie Maillard, journaliste spécialiste du japonais branché, la maitresse de Patrick Williams. (Prenez des notes, ça peut servir : si vous voulez "percer" : faut connaitre tout le monde et toutes les ramifications.) Virginie a posé avec moi pour la photo de Tech’ avec mon tee-shirt : «Approved by Alibi-Art». On voit son superbe piercing au nombril et sa montre Spoon au poignet. Bien que je fasse de la pub pout tout le monde, mon compte est à découvert et je ne peux pas retirer le moindre billet. D’une certaine manière, je suis réduit à écrire ce journal - à travailler quoi - sinon je serais déjà, à Bastille au Café des Anges ou au Pause Café ou encore au Cannibale, à feuilleter des revues comme Crash, Citizen K, Technikart et Jalouse.

Ce matin, coincé dans mon appartement donnant sur le MK2 du quai de la Seine, je parcours les articles d’« Interventions » de Michel Houellbecq. « Nous avançons toujours dans le blanc ». Sans aucun doûte, nous sommes voués au transparent, à l’insignifiance, au vide et ce journal, je le voudrais transparent.

Je suis nerveux. Demain, j’organise avec Pierre-Arnaux Jonard et Simon Madelaine une partouze mais je n’aime pas ce mot, c’est vulgaire. La première de ma vie et l’art est mon alibi pour « pénétrer » le réseau des TOOZS. Le téléphone sonne. C’est Eric Simon, mon ami qui pose aussi sur la photo dans Tech’. Il a une tronche à la Pacadis. On prend rendez-vous au Café des Anges dans une heure. Jean-Charles de Castelbajac ouvre son Concept-store, rue Madame. C’est Ramdane qui organise l’évènement. J’espère qu’il y aura du champagne avec le gratin..."

30.7.02

chopé somewhere : "... S'interroger sur la notion d'appropriation dans le champ des arts plastiques c'est pénétrer dans un monde complexe en raison de la diversité des modalités d'appropriation et des enjeux de cette démarche ; enjeux dont certains dépassent le domaine exclusivement artistique..."

Médiatique ?...
Games are not over.
Rentrée 2002 : le media sera chaotique ou ne sera pas.
"...La bataille contre la subversion ludique faisant acte de bonne foi. Les pratiques ludiques d’appropriation et de détournement des espaces urbains serviraient-elles d’alibi communicationnel ?..." "Il s’agit plutôt de construire du message en peu de mots, d’éviter les nuances, de conforter sa position sur celle de l’opinion commune. En trouvant un relais favorable, l’opinion s’exploite justement comme levier de la vérité. Dans un milieu urbain de grande ville, où l’unité fait parfois défaut, captée isolément dans la lecture journalistique, l’opinion de chacun désigne une formidable caisse de résonance pour promouvoir la conservation de l’ordre social..."
suite


"Lantana joue de la dissimulation. L'énigme policière n'est qu'un alibi
pour écorcher l'âme. Tous les éclairages de Lantana sont naturels."

29.7.02

Hier repas familial angevin. J'ai passé 3 heures dans la piscine avec mes petites cousines et Aurore...