"La Littérature est morte. Vive le téléphone !" 03.09.02 - THierry THéolier

12.10.02

C'est génétique, je supporte pas les "nobles"
faudrait qu'on me fasse un don de moëlle noble...


le Syndicat

RAPH WIZ : faudra que tu m'expliques le happening surréaliste bruyant de l'autre jour chez surface2air.ct qui me le mec sur qui tu criais ?

- Ah oui ! ça m'a pris comme çà, je voulais de l'action. Le mec je le connaissais pas... Je voulais me battre... en fait j'ai sublimé la pulsion ... c'est surement la 8.8°...


MARINA by Pierre Chanson
J'adore rester avec Aurore devant la télé c'est comme un feu de bois dans un chalet perdu et de temps en temps on fait un raid hypermondain. Là ce soir, on va au lancement de Rolling Stone version franchouille.

Pierre Chanson me trace.

10.10.02


art work : Herbet Ritts

un petit côté squatdesbranleurs ?...
La Deuxième claque de ma Vie
Rien que çà ! Allez jeter un oeil à l'expo de Matthew Barney à l'ARC et
surtout allez voir la série des Cremasters au MK2 de Beaubourg. Le n°3
fait 2h 45 ! C'est absolument prodigieux. Quand je disais le "David Bowie de
l'art contemporain", j'avais tort c'est plutôt le "Stanley Kubrik de l'art
baroque" (...) Bref, c'est ma deuxième claque en art. La première c'était à
Londres pour un tableau de Munch " Le Vampire".

9.10.02

8.10.02



photos : Carl de Canada de MIXBEAT.

BAD INFLUENCE ?

photo : Pierre Chanson

je ne suis juste qu'un realpushersuckersantidoormenlocker

boulevard de la Villette
La Meilleure Emission de Télévision au Monde
un texte inédit de Xavier Faltot

Du 8 au 12 juillet 2002, Châtons Prod a organisé une « cellule de réflexion télévisuelle » au premier étage de la Fabrique à Bastille. Quatre jours, de la bière, et des jeunes bilingues (au minimum...). Objectif : créer un monde cathodique libre. Parce que y en a marre de bouffer de la merde quand on mange des pâtes au poivre. Résultat : nous avons fait naître un programme à durée indéterminée, pour les 18/35 ans urbanisés avides de créations et de nouveautés.

A l'intérieur : des arts graphiques, des arts vivants, du sport, de la mode, des test-conso-comparatifs, de la musique, un débats, des images vraies, des images qui bougent, et des blagues. Le traitement de l'information sera réalisé par des gonzos-journalistes, acteurs de la scène parlée. Nous voulons du vrai. Bien sûr quand je parle d'arts graphiques, je pense graffiti, web design, graphic design, architecture, logo, ce que nous voulons voir, c'est de la fraîcheur, de l'inspiration, du libre style, de la nouvelle école. Pas de plateau, de beaux décors urbains naturels. Nous avons pensé à des interviews qui s'appelleront vraiment « La question », par exemple l'interview base-jump (2 secondes pour répondre) ou l'interview électro-choc (une décharge de 240 Méga-volts à chaque mensonge). Ce sera l'occasion de faire des portraits incroyables, à la Paul Amar, avec des coupures reportages, mais plus street. Les tests conso seront réalisés jusqu'au b>décès du produit<, il faut du trash-test. Pour voir lequel des trois produits testés est vraiment le meilleur. Pour la mode, nous avons décidé de la traiter sous forme de proposition et non de diktat. Cette émission suggère des styles de vie, nous vous aiderons à customiser la vôtre, elle accompagne à la découverte d'un monde qui va plus vite.. Ainsi nous réaliserons des diaporamas sonorisés des plus belles images et associations de couleurs trouvées dans la presse.

Nous présenterons les clips et les pubs les plus intéressants graphiquement, ils seront décortiqués comme un long-métrage. Nous diffuserons du back-stage, des making-off de tournages, de prises de vues ou shooting, remplies de réflexions sur l'idée qui est en train de se réaliser. Dans vidéo-thérapie , le cinéma devient une thérapie de groupe, guérison prévue en trois temps. Pour les blagues, une bonne idée de Paul Nicolas Loch, elle s'appelle « Tout le monde est en danger. », cela consiste à crier « tout le monde est en danger et de filmer vos réactions», vendu ! Moi aussi je suis paranoïaque ! Don Diego de Las Vegas a quant à lui, développé le concept de Chamoyo, un chameau blanc journaliste pour Chamotv, la chaîne des châtons qui aiment les chameaux. Vendu ! Ensuite après avoir ri, nous allons nous détendre avec la rubrique « Chill Out » qui propose une sélection de musiques cool illustrées par des séquences filmées à la cool. Le chroniqueur est dans sa baignoire, en train de regarder son beurre fondre ou sous un rayon de soleil au printemps tout simplement. Il y a bien entendu du sexe. Mais pas de sexe-débats, du sexe-ébats, il est omniprésent, latent, j'en frissonne.

Enfin, pour la nuit, des caméras prêtées rapporteront les trois meilleures séquences de la semaine. Car cette émission est hebdomadaire, il faut bien ça pour suivre les images nouvelles, et se familiariser avec les intervenants qui ressemblent au casting d'une sitcom jeune, créative et parisienne. Pour le final, ils se retrouveront tous sur un plateau virtuel en compagnie d'invités presque pop star, tous complètement virtuels et designés par Ora-ito, il me l'a promis. Voilà ! Vous venez de regarder la meilleure émission de télévision au monde. Jamais, vous ne le verez à la télé, pas prête, en DVD peut-être...

Xavier Faltot



TH : moi j'approuve ton texte refusé par Jalouse. Ils m'emmerdent tous ces décisionnaires coincos du média ! tu peux écire portnawak bordel c'est toi !!! z'ont pas encore compris que c'est le gonzo-loft-concept qui cartonne ou quoi ? t'as une gueule et un style et çà c'est plus puissant que tout. J'aurais mis ta gueule en double page avec même une recette de cuisine.

Xavier : c'est très gentil mon antipréféré, mais je crois que c'est que le début. Maintenant que l'image existe, y a plus qu'à tout réunir pour qu'enfin on rigole... A part ça, sur casseurs de hype, j'en prends plein la gueule pour pas un rond, ces mecs disent la même chose depuis deux ans... c'est abérant ! mais drôle ... Sinon voici ma proposition pour une nouvelle ségrégation de la hype... à toi d'y mettre des noms emblématiques de chaque caste : (je me suis mis dans les pushers.)

- les killers : prêt à tout pour réussir et surtout à écraser les autres.
- les suckers :
- les antis :
- les pushers :
- les real :
- les doormen :
- les lockers... :

c'est un début ! et vive les Parisian Pushers !!!

Xx - bien à toi chou chou !

je trouve l'inspiration sur le chemin.
Mardi 13 : 50 : je suis en pleine forme, prêt à casser et approuver tout ce qui est dans le "move" et dans le "bouge". Le PC cablé au web sous windows 95 avec un processeur de daube AMD K6 200 MMX pour un disque dur minable de 4.3 Go et 32 Mo de mémoire vive, me sert toujours d'unité de (post)-prod de l'info. Les 10 comptes d'hébergement gratos risquant à tout moment de se scratcher en Révolution Blanche supportent les centaines de tofs, textes et zik peer to peer encodée RM. Les 30 adresses de redirection renvoient bien aux dizaines de dossiers-sites. Les ASSEDIC m'injectent 4300 balles chaque mois jusqu'en 2004 sans broncher comme une mêre Courage sans visage ni seins. Mon amour s'infiltre à ma place dans la toile institutionnelle. Le perfecto taggé disapproved qu'on m'a donné me protège toujours aussi bien des embruns que des regards acides. Le jean fake denim à 200 balles sert de camouflage basic. Tous les vendredi, nous allons à la piscine pour 12 X 50 mètres afin d'évacuer les toxines mondaines. 3 fois par semaine des séries américaines dé-réalisantes nous procurent notre taux de fiction et nous évitent de nous embarquer dans des sitcoms réelles sources d'embrouilles et d'ennui. La carte abonnement ciné nous vaccine d'aller au cinéma, on n'a pas que ça à foutre : on a de la hype et du zombie à casser. Je n'ai aucun petit chef qui m'emmerde avec son ego mal placé et je n'emmerde personne à faire mon boulot à ma place. J'efface petit à petit les pornos pour des films familiaux. La cafetière d'occaze balance chaque jour ses 2 litres de jus noir boosté à la cardamone qui accélèrent notre taux d'adrénaline. Le discount alimentaire du coin nous fourgue ses produits de base une fois par semaine pour 50 euros et je suce des bonbons qui me rappellent l'insouciance de l'enfance.

art sans artiste